Artisanat

En plus des Phéniciens, des Romains et des Arabes, Mahdia avait accueilli aussi bien des Berbères montagnards du Haut Atlas, des Kutama kabyles, que des méditerranéens Siciliens, Grecs, Andalous et Ottomans.

Ne faut-il pas rappeler que la ville par son rôle de capitale était l’un des creusets culturels et artistiques du pays ? C’est surtout sous les nombreuses et différentes expressions artistiques et artisanales que cet ensemble culturel et patrimonial si riche et si varié se révèle et se présente.

La ville se distingue d’abord par son architecture domestique et l’art d’aménager les maisons particulières. Toujours est-il que son nom reste attaché à l’art du tissage et aux textiles où les tisserands réalisent les plus belles soies. Ici, les brodeuses ont les secrets et les mains très habiles pour confectionner l’habit traditionnel, les draps, les pantalons en dentelle ou les corsets à paillettes.

La ville se distingue surtout par le grand intérêt accordé au mariage, à ses traditions et à ses exigences, le costume traditionnel de la mariée est déterminé par les préférences des femmes pour la robe de soie et la veste brodée d’or. Somptueusement parée du costume d’apparat aussi lourd que riche de broderies en or et de fabuleux bijoux, la mariée est éclatante de lumière et de richesse.

A El Jem, ville atemporelle connue pour son amphithéâtre et ses mosaïques, le travail d’orfèvre des artisans continue de nos jours à assembler des milliers de carreaux pour réaliser des œuvres en micro-mosaïques.

Grâce à ses ressources en bois d’olivier, Mahdia se distingue notamment par la sculpture et l’artisanat en bois d’olivier. Les artisans confectionnent régulièrement et tout le long de l’année des pièces rares en bois d’olivier aux veinures irrégulières comme les ustensiles de cuisine ou les divers objets de décoration : petites portes traditionnelles, statuettes, bol de saladier, coupes de fruits, couverts, mortiers…

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